Vélo de Lyon à Chonas l'Amballan, l'Isère (45km)
Hébergée dans la vieille ville de Lyon, j’emprunte un escalier en colimaçon
étroit et sombre. Malgré la sensation de monter, l’image d’une descente au
cachot s’’offre à moi. Je m’engouffre pas à pas dans cet abîme lugubre quand de
la poudre d’or se répand sur la pierre froide du sol. C’est chez Guillaume. La
lumière et la chaleur forment un contraste frappant avec l’extérieur. Les
quelques photos et statuettes de grands sages indiens comme Amma me souhaitent
la bienvenue dans cette caverne secrète. Son résident, professeur de yoga, me
propose une petite séance respiratoire avant de dormir. Qu’il est doux de ne
rien faire, de calmer le feu ardent des désirs et des passions. Si seulement l’indolence
était à notre portée, mais il faut la chercher et la garder près de soi.
Le lendemain, nous saluons le soleil sur un tapis moelleux, avant
de nous quitter de bon matin, chacun suivant son propre destin. Je laisse l’ancienne
capitale de France derrière moi et arrive à Vienne.
Samuel, 18 ans, nous fait des quenelles nature, sauce tomate et
crème fraîche. Puis arrivent le père Jean-Paul et la soeur Pauline qui avait proposé
à ses parents le Couchsurfing.On s’active alors en cuisine pour faire avec les
restes.
Le trajet jusqu’à Valence risque de se faire dans la nuit, surtout
si on commence à boire du vin!
Une discussion intéressante tournée autour de la terre, un
matériau qui permet le flux naturel de l’eau et qui sert de base à la
construction des habitations. Il serait le meilleur composant naturel car il
protègerait des ondes mieux que la pierre et serait une bonne source d’énergie.
Pour les agriculteurs, la terre que l’on piétine est d’ailleurs une source
d’énergie magnétique considérable. Seul inconvénient par-rapport au macadam, c’est
la planche à roulettes. Il ferait cependant des skateboards tout terrain, alors
plus de problème!
Voiture de Chonas l’Amballan
à Valence (60km)
Et bien, la voiture a été finalement plus rapide que le vélo, me
voilà à Valence pour la conférence d’Alain Sousa sur son périple de 4 ans
autour du monde